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changement climatique - Page 3

  • Canicule : Greenpeace pointe du doigt les énergies fossiles

    Alors que quatre départements ont été placés en vigilance canicule rouge lundi, et 46 autres en vigilance orange, des militants et militantes de Greenpeace désignent les responsables de la multiplication de ces événements climatiques extrêmes : l’industrie des énergies fossiles.

    En début d’après-midi, une dizaine de militantes et militants de Greenpeace France se sont rendus sur le parvis de la Défense pour afficher leurs messages : “Le thermomètre explose, merci aux industries fossiles”, “énergies fossiles = 86% des émissions de CO2”.

    Des photos de l’action sont disponible en cliquant ici

    Les événements climatiques extrêmes, comme la vague de chaleur que subit actuellement une grande partie de la France, sont largement amplifiés par le changement climatique. Et nous sommes là pour le rappeler : selon le GIEC, l’industrie des énergies fossiles est la première responsable des émissions de gaz à effet de serre » souligne Sarah Roussel, chargée de campagne climat pour Greenpeace France.

    La température monte, pas la prise de conscience politique. Le gouvernement préfère proposer un énième numéro vert plutôt que de s’attaquer à la racine du problème : notre dépendance aux énergies fossiles. Il est temps que les véritables responsables de ce chaos climatique rendent des comptes et  que le gouvernement mette fin à tout nouveau projet d’exploitation ou d’infrastructures fossiles – à commencer par celui du terminal méthanier du Havre, symbole de la politique absurde menée par le gouvernement.”

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  • Gaz et pétrole : le Royaume-Uni en veut toujours plus

    Extraits de l'article de Reporterre du 01.08.2023

    La Méditerranée brûle, l’océan Atlantique bout, la surface de la banquise dégringole, et… l’Europe s’enferre dans les énergies fossiles. Le gouvernement britannique a promis, lundi 31 juillet, d’accorder des « centaines » de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord.

    Ce projet, présenté comme un moyen d’accroître l’indépendance énergétique du pays dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine, met en péril l’avenir du climat. La neutralité carbone ne pourra en effet pas être atteinte en 2050 si l’humanité développe et exploite de nouveaux champs pétroliers et gaziers, montrait l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport daté de 2021.

    Emplois, prix et dépendance à la Russie

    « Certaines personnes pensent que la meilleure manière de protéger notre environnement est d’abandonner le pétrole et le gaz britannique. Mais ça n’a aucun sens », a déclaré le premier ministre (conservateur) Rishi Sunak dans une vidéo pour le tabloïd The Sun. À le croire, la production d’énergies fossiles au large de l’Écosse serait presque une mesure écologique, dans la mesure où elle éviterait d’importer du gaz venant « de l’autre bout du monde ».

    Le dirigeant du parti Conservateur, qui expliquait ce weekend vouloir lutter contre le changement climatique de manière « proportionnée et pragmatique », justifie également cette décision par la nécessité de réduire la dépendance du Royaume-Uni à des pays « hostiles » comme la Russie, de protéger des « milliers » d’emploi, et d’éviter une envolée des prix de l’énergie.

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  • Juillet 2023, le mois le plus chaud jamais enregistré

    Extraits de l'article de Reporterre par Alexandre-Reza Kokabi le 27 juillet 2023.

    Juillet, mois de tous les dangers. Après un mois de juin d’une chaleur sans précédent, juillet 2023 fait tomber les records de température comme des dominos. Sans surprise, ce sera le mois le plus chaud jamais enregistré, devant juillet 2019.

    D’après les premières données satellitaires de l’observatoire européen Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale publiées le jeudi 27 juillet, la hausse des températures moyennes mondiales a dépassé le seuil de 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel au cours de la première et de la troisième semaine du mois. Une autre analyse, parue le même jour, indique que la température moyenne sur l’ensemble du mois pourrait être supérieure de 1,3 à 1,7 °C à ce qu’elle était sur la période préindustrielle, c’est-à-dire avant que la planète ne soit réchauffée à feux ardents par la combustion de charbon, de pétrole et de gaz liée aux activités humaines.

    « Il faut remonter à des milliers, voire des dizaines de milliers d’années, pour trouver des conditions aussi chaudes sur notre planète », précise l’auteur de cette analyse, le climatologue Karsten Haustein, de l’université de Leipzig (Allemagne). Depuis quelques jours, plusieurs scientifiques avaient prévenu que juillet serait probablement le mois le plus chaud, comme Michael E. Mann dans le journal Le Monde, mais ces deux études sont les premières à le confirmer.

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  • Chaud, chaud, chaud !

    Edito de Cartooning for peace du 20 juillet 2023

    53°C aux États-Unis, 52°C en Chine, 48°C en Sardaigne… Après le mois de juin le plus chaud de l’Histoire, le mois de juillet est marqué par des vagues de chaleur exceptionnelles dans tout l’hémisphère Nord. Le record de la plus haute chaleur jamais enregistrée, 54.4°C à l’ombre, pourrait même être battu dans la bien nommée « Vallée de la mort » aux États-Unis. Cette météo suffocante fait craindre un peu partout des incendies similaires à ceux qui ont ravagé le Canada ou qui sillonnent actuellement la Grèce, mais aussi des vagues de décès chez les plus vulnérables. Les dômes de chaleur responsables de ce phénomène global ont un lien indéniable avec le réchauffement climatique, et ce sont toutes les activités humaines qui vont devoir s’adapter pour espérer endiguer le phénomène sur le long terme.

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  • Le train deux fois plus cher que l’avion en Europe !

    À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.

    C’est ce que dénonce un nouveau rapport [1] de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.

    Une fiscalité inéquitable au profit des compagnies aériennes et à contre-courant de la lutte contre la crise climatique

    En Europe, les billets de train sont en moyenne deux fois plus chers que ceux d’avion pour un même trajet, un trajet entre Barcelone et Londres coûtant même jusqu’à 30 fois plus cher !

    Cette différence abyssale entre les tarifs de ces deux modes de transport va à l’encontre de l’urgence climatique et de la nécessité de diminuer le trafic aérien et de développer le réseau ferroviaire. Greenpeace appelle pour cela les institutions européennes et les gouvernements nationaux à rendre les trains plus abordables que les vols.

    Selon Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France :

    “Ce rapport démontre, chiffres à l’appui, ce que toutes les personnes qui voyagent en Europe ont déjà expérimenté : une différence de prix délirante entre les prix des billets d’avion et ceux de train pour un même trajet. Pour inverser la tendance, il est urgent de mettre fin aux exemptions fiscales anachroniques dont jouit le secteur aérien. Cela permettra d’investir massivement dans le réseau ferroviaire, et de rendre le train plus accessible”. 

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  • L’Affaire du Siècle demande une astreinte d’un milliard d’euros pour obliger l’État à agir

    Ce mercredi 14 juin 2023, les organisations de l’Affaire du Siècle (Notre Affaire à tous, Greenpeace France et Oxfam France) ont déposé un nouveau mémoire au tribunal administratif de Paris. Elles constatent que l’État n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour réparer le préjudice écologique et demandent donc au tribunal de prononcer une astreinte financière de 1,1 milliard d’euros pour obliger l’État à agir.

     

    L’État n’a pas pris les mesures structurelles à la hauteur des enjeux et des besoins pour faire face au dérèglement climatique. C’est pourquoi l’Affaire du Siècle apporte un nouvel élément à la procédure qui l’oppose à l’État, représenté par plusieurs ministères du gouvernement. Les organisations demandent au tribunal administratif de Paris d’exiger de l’État qu’il prenne des mesures supplémentaires et de payer une somme de 1,1 milliard d’euros pour les neuf premiers semestres de retard déjà cumulés (122 millions d’euros pour chaque semestre de retard supplémentaire). L’objectif : forcer le gouvernement à prendre des mesures structurelles pour que la France réduise durablement ses émissions de gaz à effet de serre.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, « le gouvernement n’a pas exécuté la décision du juge prise en octobre 2021 puisqu’il n’a pas pris des mesures pour rattraper son retard. Or, plus la France tarde à mettre en place une véritable politique climatique à la hauteur des enjeux, plus la transition pour faire face aux impacts de l’inaction passée coûtera cher. En manquant à ses responsabilités aujourd’hui, le gouvernement vit à crédit des générations à venir. »

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  • En 2022, le monde va toujours au charbon

    Extraits de l'article de  Clarisse Albertini pour Reporterre, publié le 28 décembre 2022.  

    En 2022, le monde n’a jamais autant consommé de charbon. Pénurie de gaz russe oblige, certains pays européens se sont tournés vers des ressources fossiles moins chères. Cette hausse de la consommation devrait être temporaire.

    Ultrapolluant, le charbon est toujours massivement utilisé dans le monde. Pis, la consommation mondiale a augmenté de 1,2 % en 2022 par rapport à l’année précédente, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) — soit 8 milliards de tonnes, un record. Cette dernière a publié mi-décembre un rapport prévisionnel sur le marché du charbon concernant la période 2022-2025

    Le charbon est le moyen de production d’électricité majoritaire dans le monde, ainsi que la première source de rejets de CO. « Le charbon devrait être le premier combustible fossile à décliner, dit Keisuke Sadamori, directeur des marchés et de la sécurité énergétiques à l’AIE. Mais nous n’y sommes pas encore. »

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